Quand l’argent ne sera plus tabou?

Pendant des générations, on nous a fait croire que parler d’argent était mal.

Qu’il valait mieux rester discrète, ne pas se vanter, et surtout ne jamais aborder ce sujet à table.

Ce silence imposé par des siècles (de patriarcat) a fait de l’argent un véritable saboteur dans nos vies.

Un terrain glissant, rempli de jugements, de culpabilité et de peurs.

Et si, justement, il était temps d’en finir avec ce tabou ?

Nous avons été conditionnées à croire que nous n’avions pas le capacité à gérer nos finances. Ce rôle était réservé aux hommes.

Un exemple:

En Belgique, les femmes ont obtenu le droit d’ouvrir un compte en banque à leur nom sans l’autorisation de leur mari en 1976. Avant cette date, les femmes mariées étaient légalement considérées comme incapables sur le plan financier et devaient obtenir l’accord de leur époux pour des actes juridiques importants, y compris l’ouverture d’un compte bancaire.

Un exemple encore plus saisissant:

En France, jusqu’en 1965, les femmes mariées ne pouvaient pas travailler sans l’autorisation de leur mari. Ce n’est que cette année-là qu’une réforme du Code civil a mis fin à cette obligation, accordant aux femmes le droit de travailler et de gérer leurs biens propres, incluant leurs revenus.

Avant cette réforme, même si une femme travaillait, son salaire appartenait légalement à son mari. Les femmes mariées étaient considérées comme mineures juridiquement et donc incapables de signer un contrat de travail, d’ouvrir un commerce ou même de gérer un bien immobilier sans le consentement explicite de leur époux.

Cette interdiction empêchait non seulement les femmes de gérer leurs propres finances, mais elle perpétuait également l’idée que l’homme devait être le “chef de famille”, renforçant la dépendance économique des femmes et limitant leur pouvoir sur leurs choix de vie.

1965, 1976… c’était hier…

Or, cette idée que l’argent est masculin est une pure construction.

Lorsqu’on commence à guérir nos saboteurs financiers, nous comprenons que notre relation avec l’argent ne doit plus être gouvernée par ces croyances et autres constructions, qui nous ont été imposées.

Imaginez un monde où nous ne sommes plus emprisonnées par la peur de manquer ou l’idée que l’ambition financière est synonyme d’avidité.

Un monde où chaque femme se donne le droit de gagner, de dépenser et d’investir sans honte ni culpabilité.

Quand l’argent ne sera plus tabou, il devient un outil d’émancipation, un levier pour nos rêves et nos projets.

Ce ne sera plus un symbole de pouvoir pour d’autres, mais une force pour nous, pour celles qui décident de se réapproprier leur relation à l’argent.

Parce que, soyons claires, il n’y a rien de mal à vouloir prospérer. Vouloir de l’abondance n’est pas une trahison envers soi-même ou envers d’autres femmes.

C’est, au contraire, une façon de montrer que nous refusons de nous limiter à ces carcans ancestraux.

C’est refuser de rester petite pour que d’autres se sentent à l’aise.

C’est se libérer de la peur du jugement et oser prendre toute la place que l’on mérite.

Alors, quand l’argent ne sera plus tabou, ce sera le début d’une nouvelle ère.

Une ère où nous, femmes, serons en paix avec nos finances.

Nous ne parlerons plus de manque, mais de choix.

Nous ne laisserons plus nos saboteurs dicter notre parcours.

Nous déciderons, librement, de ce que nous voulons créer dans ce monde.

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